Bibliothèque numérique romande 1c2u1g https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org Sat, 31 May 2025 18:53:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://cdn.ebooks-bnr.sitesdebloques.org/wp-content/s/2022/06/cropped-BNR-RGB-01-1.png?strip=all&lossy=1&resize=32%2C32&ssl=1 Bibliothèque numérique romande 1c2u1g https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org 32 32 Kaiser Isabelle – L’Éclair dans la voile 6w686t https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/kaiser-isabelle-l-eclair-dans-la-voile/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/kaiser-isabelle-l-eclair-dans-la-voile/#respond <![CDATA[fra_r]]> Sat, 31 May 2025 14:40:00 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[DERNIERES PARUTIONS]]> <![CDATA[Femmes]]> <![CDATA[Littérature suisse romande et des régions voisines]]> <![CDATA[Nouvelles]]> <![CDATA[Société]]> <![CDATA[Kaiser Isabelle]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48763 <![CDATA[Kaiser Isabelle – L’Éclair dans la voile : Dans ce recueil de nouvelles, l’écrivaine déploie plusieurs facettes de son talent de raconteuse d’histoires qui s’attache aux valeurs et aux traditions. Qu’elles se ent dans les montagnes de Nidwalden ou ailleurs, qu’elles soient racontées du point de vue des hommes ou des animaux, il émane de]]> <![CDATA[

Kaiser Isabelle – L’Éclair dans la voile : Dans ce recueil de nouvelles, l’écrivaine déploie plusieurs facettes de son talent de raconteuse d’histoires qui s’attache aux valeurs et aux traditions. Qu’elles se ent dans les montagnes de Nidwalden ou ailleurs, qu’elles soient racontées du point de vue des hommes ou des animaux, il émane de la plupart d’entre elles une générosité désintéressée face à la rudesse du sort. 616m6p

Isabelle Kaiser est née en 1866 à Beckenried dans le canton de Nidwald. À deux ans, elle déménage avec ses parents (Fernando, journaliste, et Wilhelmina Durrer, une descendante de Nicolas de Flüe) à Genève où son père sera élu au Grand Conseil, puis, à treize ans, à Zoug. À dix-huit ans, elle écrit en français un premier récit, Perles et larmes, puis de la poésie (Ici-Bas, Fatimé, Des Ailes) et d’autres romans (Cœur de femme aux aspects autobiographiques, Sorcière,…) À trente-deux ans, à la suite de plusieurs deuils et soucis de santé, elle s’installe à Beckenried où elle fait construire, en 1902, son «Ermitage», une résidence avec parc au bord du lac. Elle y écrit d’abord en français plusieurs romans (Héros, Vive le Roi : roman des guerres de la Vendée, La Vierge du lac) puis en allemand: des nouvelles (Wenn die Sonne untergeht,…), des romans (Bilda, die Hexe : Roman aus der Zeit der Hexenprozesse in der Schweiz,…) et de la poésie.

Ses œuvres, influencées par le courant néoromantique, connurent un énorme succès de son vivant et permirent à cette femme célibataire d’être financièrement indépendante. Elles parlent de la souf individuelle, de la mort et furent populaires, traduites en plusieurs langues. «Prêtresse de la poésie» excentrique, l’Académie française lui décerne le prix Juteau-Duvigneaux en 1910 pour son ouvrage Marcienne de Flüe. Journal d’une femme – L’Ascension d’une âme et le prix de Jouy en 1917 pour La Vierge du lac. (sources : Dictionnaire historique de la Suisse, Hommage 2021, Wikipédia).

L’illustration de première page reprend le détail de Hodler, F. (1904). Le Lac de Thoune depuis Lessigen (musée des Beaux-Arts de Berne).

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Girardin Jules – Le Roman d’un cancre 2x496o https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/girardin-jules-le-roman-dun-cancre/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/girardin-jules-le-roman-dun-cancre/#respond <![CDATA[fra_r]]> Tue, 27 May 2025 16:59:57 +0000 <![CDATA[19e]]> <![CDATA[DERNIERES PARUTIONS]]> <![CDATA[Education]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Roman]]> <![CDATA[Société]]> <![CDATA[Girardin Jules]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48745 <![CDATA[Girardin Jules – Le Roman d’un cancre : Il faut bien se rendre à l’évidence : Lucien Michel est un cancre… Il grandit au sein d’une famille aisée, entouré de l’amour et de l’attention de sa mère, de son grand-père et de deux tantes. C’est un enfant unique. Son père, un officier de marine, avait]]> <![CDATA[

Girardin Jules – Le Roman d’un cancre : Il faut bien se rendre à l’évidence : Lucien Michel est un cancre… Il grandit au sein d’une famille aisée, entouré de l’amour et de l’attention de sa mère, de son grand-père et de deux tantes. C’est un enfant unique. Son père, un officier de marine, avait péri dans un naufrage alors que Lucien n’avait qu’un an. On compte donc sur lui pour perpétuer les valeurs et l’héritage de la famille. Oui mais voilà, Lucien n’est pas très porté sur le travail. Sa famille a beau l’aimer et se montrer compréhensive : que ce soit à la maison avec un précepteur ou au collège, les matières scolaires l’ennuient.

Rares sont ceux et celles d’entre nous qui se rappellent encore le pupitre et l’encrier, la plume que l’on y trempait et les coups de règle sur les mains qui avait parfois encore cours dans les années cinquante. Pour eux, l’évolution de la conception de l’enseignement est une évidence. Mais qu’était le cancre ? un être simple, bête ? inerte sur son banc en fond de classe ? ou de la sorte, qui trompait son ennui en semant la zizanie ?

Dans cette jeune troisième république qui promeut l’école laïque, diverses tendances se font jour. Pour l’ « enseignant-martyre », toutefois, qui devait er ces mauvais éléments perturbant la discipline de sa classe, la tendance naturelle penchait à la survalorisation du ou de la « bon.ne élève » au détriment d’un.e cancre/cancrelat. Les jugements moraux stigmatisait ces récalcitrant.e.s « possédés par le génie du mal ». L’équation performances scolaires – comportement – moralité * était posée.

Girardin n’échappe pas à cette vision. Il nous montre toute l’évolution de Lucien, d’abord supérieur et distrayant son ennui : « Le cancre a toujours une bonne opinion de lui‑même et une mauvaise opinion des autres. J’en ai connu de tous les caractères, je n’en ai connu de modestes. Le cancre, qui s’ennuie, se creuse la cervelle pour imaginer quelque chose qui rompe la monotonie de sa vie d’écolier. »

Puis, Lucien est influencé par les événements et les personnes qui l’entourent. « Ce caractère réversible des insuccès scolaires explique l’apparition récurrente, dans le corpus, de la figure, fortement valorisée, du cancre converti et repenti. Ainsi, Jules Girardin dans son roman, Le Roman d’un cancre, publié en 1883, dresse le portrait d’un cancre de bonne famille paresseux, retors et immoral qui, grâce à l’aide d’un camarade « se corrige de ses défauts, se fait recevoir un des premiers à l’école de marine, et devient la consolation de toute sa famille  ». La prise de conscience peut, comme dans le cas précédent, s’effectuer pendant la scolarité, mais elle se produit le plus souvent lors de l’entrée du cancre dans la vie active. » *

Il faut attendre les progrès de la connaissance de soi des siècles suivants pour pouvoir développer une autre vision de l’échec scolaire et de la structure de l’institution d’enseignement. Et découvrir que l’intelligence de l’apprenant et capacité d’intégration dans le cadre scolaire sont deux choses différentes, ou pour comprendre que des capacités diverses (artistiques, techniques ou HPI) qui font réussir une vie peuvent avoir engendré de piètres élèves.

Malgré tout, Jules Girardin nous offre ici un récit vivant et divertissant, merveilleusement illustré par Osvaldo Tofani. Très bien informé aussi car Jules Girardin l’avoue lui-même : il a aussi été cancre dans son enfance.
Comme l’écrivait Jacques Prévert :
« Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur[…]
et il efface tout[…]
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur. »

Jules Girardin est un écrivain français, né le 4 janvier 1832 à Loches (Indre-et-Loire) et mort le 26 octobre 1888 à Paris. Il adopta parfois le pseudonyme de J. Levoisin. Ses ouvrages ont surtout une portée morale et il a, pour héros de prédilection, les faibles et les déshérités. À un talent certain s’exprimant dans des observations pleines de délicatesse, il t des récits à la morale fortifiante.
Né en 1849, Osvaldo Toffani – auteur des illustrations de l’ouvrage et de l’image de première page intégrée dans une maquette de Yves – travailla d’abord pour L’Illustration où ce « maître du crayon » réalisa des couvertures mythiques puis pour de nombreux journaux et ouvrages illustrés. Il décède pendant la guerre en 1915.

[Sources : * Morel, Stanislas. Un prélude à l’échec scolaire ? Controverses sur le cancre et critiques de l’école sous la Troisième République, in Sociologie [Online], N° 2, vol. 9, 2018, consulté le 26 mai 2025. http://journals.openedition.org/sociologie/3777 ; Wikipédia : pages Jules Girardin et Osvaldo Toffani ; Prévert, Jacques. Le Cancre, in Paroles, Paris, Gallimard, 1946.]

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Cingria Charles 3k85r André – La grande Ourse https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/cingria-charles-andre-la-grande-ourse/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/cingria-charles-andre-la-grande-ourse/#respond <![CDATA[fra_r]]> Fri, 23 May 2025 08:58:29 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[DERNIERES PARUTIONS]]> <![CDATA[Essai et Chronique]]> <![CDATA[Littérature suisse romande et des régions voisines]]> <![CDATA[Philosophie]]> <![CDATA[Société]]> <![CDATA[Cingria Charles-André]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48728 <![CDATA[Cingria Charles-André – La grande Ourse : «Je veux n’avoir plus qu’une cravate blanche et un melon, et marcher à petites journées sans me préoccuper de rien. Je suis un monsieur. Je veux er aussi inaperçu que possible. Je ne veux surtout pas qu’on dise de moi que j’ai de l’entrain, ni qu’on me compare]]> <![CDATA[

Cingria Charles-André – La grande Ourse : «Je veux n’avoir plus qu’une cravate blanche et un melon, et marcher à petites journées sans me préoccuper de rien. Je suis un monsieur. Je veux er aussi inaperçu que possible. Je ne veux surtout pas qu’on dise de moi que j’ai de l’entrain, ni qu’on me compare avec ceux qui ont ou qui n’ont pas de l’entrain (j’emmerde l’entrain). Plutôt ceci: être parfaitement convenable; dire pardon quand on entre dans le tram; être grave; ne jamais rire que dans de très rares occasions; ne jamais articuler que des choses pleines; ne rien dire d’inexact; être moral et très ferme. Se taire? Non, car si cela est systématique, c’est, dans la compagnie de gens sans contrainte, une très grosse impertinence. Au contraire, parler, mais avec mesure et un certain détachement si l’on a affaire à des contradicteurs ou à des dames.»
C’est déjà tout Cingria (1883-1954) que l’on découvre dans ce facétieux autoportrait : son dandysme, sa verve, son style oral, ses phrases laconiques, pleines d’imprévus et de raccourcis, son excentricité, sa volonté de er inaperçu et surtout son désir de « marcher à petites journées sans [s]e préoccuper de rien. »

Car Cingria est un homme qui va : à pied, à vélo (c’est un cycliste invétéré), en train ou en tram, il vagabonde au gré de sa fantaisie, en flagrant délire de liberté et d’émerveillement, tel un capitaine de bateau ivre, les yeux rivés sur les étoiles et le corps et l’âme chevillés à l’immanence. Toute son écriture est une pensée en mouvement, un parcours onirique dans le temps et l’espace, un acte de présence au monde aussi jubilatoire que gourmand.

D’ascendance dalmate et polonaise, né à Genève en 1883, mais se disant Constantinopolitain et « Italo-franc-levantin » (Corbellari), cet érudit qui se destinait à la musique (l’épigraphe de la Grande OurseTutto il cembalo, ma piano—renvoie au 3e mouvement de la sonate op. 101 de Beethoven) et n’accéda que relativement tard à l’écriture tient du flâneur de Baudelaire, du paysan d’Aragon et du Charlot de Chaplin : il est sensible à l’insolite, à l’imprévu, au quotidien le plus banal ; il s’attarde non sur lui-même, mais sur tout ce qui s’offre à lui, autour de lui, prenant autant de plaisir à parler longuement de détails qui le ravissent qu’à se taire sur le pourquoi du comment. D’où une œuvre inclassable, tout en digressions et coq à l’âne, qui n’appartient à aucun genre, n’obéit à aucune règle hormis celles de l’errance (de Courten). La Grande Ourse, un inédit de 1927-1929 publié en 2000 à la NRF, en est un exemple décoiffant.

Entre un début cocasse et déroutant placé sous le signe du violon et de la lyre et une fin laconique et désinvolte (« S’il y a autre chose je le dirai. »), Cingria nous entraîne dans des récits loufoques et insolites dont l’agencement relève autant de l’art de la fugue (de Courten) que de l’improvisation. « Comme un magicien, il sort des personnages de son chapeau et les fait disparaître après quelques lignes » (Wirth). Des histoires commencent, s’interrompent, se font écho et se chevauchent parfois, mais ne se terminent pas. Le seul fil conducteur est le déplacement constant du narrateur au cours de voyages petits et grands qui sont autant de zigzags à travers son territoire imaginaire. Aussi nous entraine-t-il de Genève à Constantinople, de la gare de Berne à celle de Lucerne, de Neuchâtel à Oxikon et Sempach, de Romanshorn à Locarno, de Coire à Lugano et de Saint-Gall à… Saïgon (où il n’est vraisemblablement jamais allé, mais les voyages fictifs ne sont-ils pas les plus féconds ?).

« Intronisé à la NRF, iré par Paulhan, Claudel, Cocteau, Max Jacob, Stravinsky (dont, contempteur de la musique romantique, il sera l’un des plus subtils commentateurs), il verra après sa mort son public se renouveler : Chessex, Bouvier, Réda, Michon, Novarina, Bergounioux le prendront pour guide. À l’aube du XXIe siècle, ce réconciliateur du jazz et du chant grégorien est plus vivant que jamais. » (Corbellari)

[Sources citées : Corbellari, Alain. « Un aventurier de l’écriture. », in National blog sur l’histoire suisse, 14/06/2021. (https://blog.nationalmuseum.ch/fr/author/alain-corbellari/) ; de Courten, Maryke. « Charles-Albert Cingria », in Roger Francillon (dir.), Histoire de la littérature en Suisse romande, t. II, Lausanne, Payot, 1997, 449-471, reprise dans Les Amis de Charles-Albert Cingria (https://cingria.ch.) ; Wirth, Michael. « Die beste aller Welten. » Neue Zürcher Zeitung, 03.08.2000 (http://www.culturactif.ch/ecrivains/cingrianzz.htm), traduction française BNR.]

Illustration de la première page : La Grande Ourse (1825), carte astronomique du graveur et cartographe britannique Sidney Hall (1788-1831), (Bibliothèque du Congrès, États-Unis).

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Green Anna Katherine – Le Médaillon 5l3b3i https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/green-anna-katherine-le-medaillon/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/green-anna-katherine-le-medaillon/#respond <![CDATA[fra_r]]> Mon, 19 May 2025 14:51:27 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[Littérature anglo-saxonne]]> <![CDATA[Policier-Mystère]]> <![CDATA[Green Anna Katherine]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48653 <![CDATA[Green Anna Katherine – Le Médaillon : Le récit est raconté du point de vue d’un jeune détective ambitieux, nouvellement en poste à Washington. Suite à l’appel d’un voisin, il trouve une femme morte dans une maison inhabitée. Il s’avère qu’elle en est la fortunée propriétaire et s’y était récemment mariée. On va suivre pas]]> <![CDATA[

Green Anna Katherine – Le Médaillon : Le récit est raconté du point de vue d’un jeune détective ambitieux, nouvellement en poste à Washington. Suite à l’appel d’un voisin, il trouve une femme morte dans une maison inhabitée. Il s’avère qu’elle en est la fortunée propriétaire et s’y était récemment mariée. On va suivre pas à pas l’enquête avec la découverte des indices et des différentes pistes qui aboutiront soit à acter le fait qu’elle se soit suicidée pour une raison à élucider, soit à impliquer la responsabilité de son mari et/ou de sa demi-sœur, qui ne semblent pas avoir d’alibi.

L’action est savamment mis en scène avec de multiples rebondissements qui font durer le suspense jusqu’à la fin.

Anna Katherine Green (1846-1935) est la première américaine et l’une des premières femmes a écrire de nombreux romans policiers à succès.

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Colette – La Retraite sentimentale 2r3r3f https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/colette-la-retraite-sentimentale/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/colette-la-retraite-sentimentale/#comments <![CDATA[fra_r]]> Wed, 14 May 2025 13:50:26 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[Femmes]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Roman]]> <![CDATA[Colette]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48639 <![CDATA[Colette – La Retraite sentimentale : Ce cinquième et ultime volume de la série des Claudine nous entraîne à Casamène, la propriété d’Annie où Claudine a trouvé refuge pendant que son mari Renaud soigne ses poumons dans un sanatorium en Engadine. Trois ans se sont écoulés depuis les événements de Claudine s’en va et les]]> <![CDATA[

Colette – La Retraite sentimentale : Ce cinquième et ultime volume de la série des Claudine nous entraîne à Casamène, la propriété d’Annie où Claudine a trouvé refuge pendant que son mari Renaud soigne ses poumons dans un sanatorium en Engadine. Trois ans se sont écoulés depuis les événements de Claudine s’en va et les deux vagabondes renouent leur amitié dans une solitude où la nature et les animaux domestiques leur tiennent lieu de consolation et de compagnie.

Le roman commence à l’automne et s’achève au printemps, couvrant une période de gestation d’à peu près neuf mois durant lesquels Claudine se détachera peu à peu de Renaud pour renaître à elle-même sous une forme plus authentique et enivrante. Dans ce processus de métamorphose, la nature à demi sauvage du jardin de Casamène joue un rôle capital. Aussi fait-il l’objet de somptueuses descriptions qui dotent ce lieu matriciel et paradisiaque d’une dimension picturale digne des meilleurs impressionnistes. « [C]e pays […] réunit l’âpreté d’un midi de mistral, les pins bleus de l’est, et du haut de la terrasse de gravier, on voit luire, très loin, une froide rivière, argentée et rapide, couleur d’ablette. […], une treille de muscat noir, mystérieusement nourrie, s’est élancée, vigoureuse, a couvert et effondré un poulailler, puis, ressaisissant le bras d’un cerisier, l’a noyé de pampres, de vrilles, de raisins d’un bleu de prune qui s’égrènent déjà. Une abondance inquiétante voisine ici avec l’indigence pelée des rocs mauves qui crèvent le sol, où la ronce même ne trouve pas de quoi suspendre ses feuilles de fer hérissé. »

Lors de leurs longs tête-à-tête dans le jardin et la campagne avoisinante, Annie, pourtant si pudique, finit par lever le voile sur sa vie privée et révèle à son amie qu’après avoir quitté son autoritaire mari, elle s’est découvert un maître plus tyrannique encore : non pas l’Amour avec un grand A, tel que le professe encore Claudine pour Renaud comme pour mieux s’en convaincre, mais un besoin irrépressible de jouissance qui la rend folle de son corps et esclave de ses sens.

Le calme qui les entoure est bientôt troublé par l’arrivée intempestive de Marcel, le fils de Renaud — un parasite du même âge que sa jeune belle-mère, toujours à court d’argent et mêlé à des histoires de mœurs avec des « jouvenceaux » dont il se prétend la victime. Agacée par ses prévarications et son histrionisme, Claudine cherche à se défaire de lui au plus vite, mais Annie, fascinée par son irrésistible beauté d’ange déchu, l’incite au contraire à rester. Face à ces deux êtres si opposés et pourtant si semblables dans leur insatiable besoin de « chair fraîche », Claudine éprouve une curiosité trouble mêlée d’une pitié ironique qui masque mal son malaise grandissant vis-à-vis de son mari que la maladie éloigne et transforme peu à peu en vieillard.

Le roman s’achève brusquement avec le retour et la mort subite de Renaud, que le récit élude. On ne l’apprend que dix-huit mois plus tard, dans un bref épilogue où Annie rend visite à son amie à Casamène, dont elle lui a fait cadeau entretemps. À sa grande surprise, Annie y découvre non une veuve éplorée mais une Claudine plus libre et plus vivante que jamais parmi les bêtes et les plantes.

« Willy se trompa si peu sur le désir inconscient que charriait la mort de Renaud, qu’après La Retraite sentimentale, paru après [leur] séparation et signé de la seule Colette Willy, il ne nomma plus son ex-épouse que “ma veuve” » (Sarde*). Malgré leur divorce prononcé en 1910, Colette mit longtemps à s’affranchir de l’emprise littéraire de son premier mari. Ce n’est qu’en 1923, à l’âge de cinquante ans, qu’elle abandonna définitivement la signature hybride qui la rattachait encore à Willy pour ne plus publier désormais que sous le seul et beau nom qui fut d’abord le patronyme de son père avant de devenir l’instrument d’une renommée qu’elle se forgea à part entière.
*Sarde, Michèle. Colette libre et entravée. Paris : Stock, 1978, 193.

Photographie de Colette regardant par la fenêtre, auteur inconnu

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Casanova Giacomo Girolamo – Histoire de J. Casanova de Seingalt écrite par lui 433572 même à Dux en Bohème (vol. 4) https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/casanova-giacomo-girolamo-histoire-de-j-casanova-de-seingalt-ecrite-par-lui-meme-a-dux-en-boheme-vol-4/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/casanova-giacomo-girolamo-histoire-de-j-casanova-de-seingalt-ecrite-par-lui-meme-a-dux-en-boheme-vol-4/#respond <![CDATA[fra_r]]> Fri, 09 May 2025 14:00:30 +0000 <![CDATA[18e]]> <![CDATA[Aventures]]> <![CDATA[Biographie-Autobiographie]]> <![CDATA[Erotisme]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Casanova Giacomo]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48599 <![CDATA[Casanova Giacomo Girolamo – Histoire de J. Casanova de Seingalt écrite par lui-même à Dux en Bohème (vol. 4): Le vieux Casanova, retraité et malade, poursuit dans ce quatrième tome le récit de ses aventures réelles ou embellies : revenu de Vienne, Casanova est à Venise et, comme il l’écrit, il est «retourné à ses]]> <![CDATA[

Casanova Giacomo Girolamo – Histoire de J. Casanova de Seingalt écrite par lui-même à Dux en Bohème (vol. 4): Le vieux Casanova, retraité et malade, poursuit dans ce quatrième tome le récit de ses aventures réelles ou embellies : revenu de Vienne, Casanova est à Venise et, comme il l’écrit, il est «retourné à ses anciennes habitudes». Entré dans la trentaine il est toujours amoureux de C. C. que son père a mis dans un couvent à Merano mais ne tarde pas à tomber amoureux d’une autre religieuse, M. M. Comment leur permettre des fugues hors du couvent dans un « casin », les complicités, complaisances, partages et rebondissements qui s’ensuivent nous sont décrites dans le début de ce volume.

Mais Casanova joue beaucoup – et perd – avec et malgré les aides de M. M.  Il est pris dans des intrigues et des vengeances qui attirent l’attention de l’Inquisition. Un matin, il est arrêté chez lui et transféré dans la célèbre prison des Plombs, nommée ainsi parce que située sous des toits faits de plaques de plomb. La chaleur peut être étouffante dans les cellules mais Casanova s’affaire à préparer son évasion malgré ou avec les divers détenus avec lesquels il partage sa cellule.  Fuir par les toits, mais l’aventure est risquée ! Et comment neutraliser les espions qu’on lui attribue ? Trouvera-t-il de l’aide ?

Comme pour les tomes précédents, la question se pose : nous fallait-il publier ce qui est parfois révoltant et difficile à lire? Oui, car c’est une œuvre majeure de la littérature. Comme l’écrit Blaise Cendrars ces mémoires sont une «véritable encyclopédie du 18e siècle» car sans regrets, ni conscience, ce récit relate la vie de Casanova «telle qu’elle fut: ionnée, dangereuse, avec des périodes de gueie, outrancière, amusante, vulgaire, insolente, effrontée, friponne, mais toujours pleine de ressort et d’imprévu» considère Stefan Zweig. Car ce n’est pas en taisant les aspects sombres du patriarcat qu’il disparaîtra. Il vaut mieux mettre à disposition la culture afin que toutes et tous en aient une connaissance informée. L’apologie, pas plus que la censure, ne sont notre propos. (source de cette présentation: Wikipédia, Aurélie Dépraz, 30.11.2021)

Illustration de première page : version colorisée d’une gravure de Trichon, artiste inconnu, représentant Casanova s’échappant des Plombs en 1756 et prenant une gondole in Decembre Joseph & Allonier Edmond. Dictionnaire populaire illustré , Paris : Imprimerie parisienne-Dupray de la Mahérie, 1864.

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Champagne Maurice – L’Île du Solitaire 3u3g40 https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/champagne-maurice-lile-du-solitaire/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/champagne-maurice-lile-du-solitaire/#respond <![CDATA[fra_r]]> Mon, 05 May 2025 09:53:40 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[Aventures]]> <![CDATA[Fantastique-Science-Fiction-Anticipation]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Roman]]> <![CDATA[Champagne Maurice]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48603 <![CDATA[Champagne Maurice – L’Île du Solitaire : Deux hommes se rencontrent et sympathisent à bord d’un navire reliant l’Australie à Bombay. James Harris Wood est un riche ingénieur anglais qui ne voyage que pour son plaisir. René de Nansac pour sa part, un orphelin et héritier d’une grande fortune, voudrait tenter quelque chose d’utile en]]> <![CDATA[

Champagne Maurice – L’Île du Solitaire : Deux hommes se rencontrent et sympathisent à bord d’un navire reliant l’Australie à Bombay. James Harris Wood est un riche ingénieur anglais qui ne voyage que pour son plaisir. René de Nansac pour sa part, un orphelin et héritier d’une grande fortune, voudrait tenter quelque chose d’utile en Inde. Une lame les envoie par-dessus bord et nos deux amis se retrouvent sur une île, une sorte de crique volcanique.

Mais pas une île déserte ! Ils y rencontrent un scientifique anglais et quelque peu étrange qui, suite aux déboires de sa vie, semble en vouloir à l’humanité entière. Il est accompagné de son acolyte Tommy. Quelles idées trottent dans la tête de ce savant fou ? Et ces deux hommes étaient-ils seuls sur cette île ?

De l’aventure, de la science-fiction, du suspense, difficile de lâcher ce livre une fois qu’on l’a commencé…

Maurice Champagne, né le 18 octobre 1868 à Versailles et mort le 9 septembre 1951 à Vernouillet, est un écrivain français, auteur de romans populaires, flirtant parfois avec la science-fiction, sous le nom de Maurice Champagne et de comédies et vaudevilles essentiellement publiés sous le pseudonyme de Maurice Darcy. (source de cette biographie : Wikipedia)

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Decour Jacques – Philisterburg 3w5k71 https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/decour-jacques-philisterburg/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/decour-jacques-philisterburg/#respond <![CDATA[fra_r]]> Wed, 30 Apr 2025 18:02:22 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[Education]]> <![CDATA[Essai et Chronique]]> <![CDATA[Historique]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Société]]> <![CDATA[Decour Jacques]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48571 <![CDATA[Decour Jacques – Philisterburg: En 1930, un jeune assistant français ionné de Goethe et de culture allemande se rend à Magdebourg dans le cadre d’un programme d’échange linguistique entre les gymnases/lycées européens. Il tient un journal dans lequel il note des anecdotes sur les personnes et les lieux qu’il rencontre, les façons de vivre ou]]> <![CDATA[

Decour Jacques – Philisterburg: En 1930, un jeune assistant français ionné de Goethe et de culture allemande se rend à Magdebourg dans le cadre d’un programme d’échange linguistique entre les gymnases/lycées européens. Il tient un journal dans lequel il note des anecdotes sur les personnes et les lieux qu’il rencontre, les façons de vivre ou d’enseigner. Il se retrouve dans une Allemagne troublée qui ne digère pas le traité de Versailles, nostalgique pour une part du conservatisme prussien, autoritaire et hiérarchique, alors que gagne d’influence le mouvement hitlérien national-socialiste qui accuse les libéraux d’être responsables des conditions économiques désastreuses avec une forte inflation et une montée du chômage qui découlent de cette période de crise.

Ce court texte, basé sur le vécu de l’auteur, est l’occasion de constater dans une petite bourgeoisie de province quelque peu chauvine, l’émergence de discriminations. « Dans ce tournant dangereux de l’histoire », Decour s’interroge : un intellectuel a-t-il le droit de rester indifférent ? Sa réponse est nette : « Je suis de ceux qui croient que les opinions engagent. » (Source : Burlaud, Anthony. Philisterburg, Jacques Decour, in Le Monde diplomatique, septembre 2023.)

Extraits : Hitler, qui sait l’importance de la presse, dépense beaucoup d’argent pour ses journaux, qui sont nombreux et bien rédigés. Il y prend à partie toutes les autres feuilles, qu’il englobe sous le nom de « jour-naille » et qu’il déclare corrompues. […] Le Philisterburger Anzeiger, qui s’abstient craintivement de tout jugement politique, ne contient que des faits divers […] La critique du système en vigueur fut faite avec beaucoup de violence. Hitler et ses orateurs annonçaient la venue du « troisième empire ». « Nous ferons rouler des têtes », criaient-ils. […] La décision, la violence de ces hommes énergiques lui en ont imposé. Le 14 septembre 1930, il a envoyé cent huit députés du parti au Reichstag.
Le parti considère cette élection comme un premier triomphe de ses idées. À vrai dire, le succès est dû à la forme plus qu’au contenu. Combien sont-ils, ceux qui ont lu la petite brochure intitulée : « Le programme du Parti National-Socialiste Allemand des travailleurs » ? C’est d’ailleurs par la force des choses un ouvrage peu cohérent : un nationalisme ardent y côtoie un socialisme vague. Le nationalisme essaye de donner un sens plein au mot « allemand ». Il reprend l’idée de patrie dans son plus mauvais sens (un égoïsme aveugle et illimité) et le mythe inissible de race : l’avenir de la patrie dépend de la pureté de la race. Dans le troisième empire, seuls les Allemands seront citoyens. Tous les Juifs seront expulsés. […] « Comment se fait-il, me dit un jour un élève à la mine grave, que vous ne soyez pas ionnés en par le problème de la race noire ? Ne voyez-vous pas qu’avec votre système tout l’avenir de la race blanche est en jeu ?

Presque tous confondent l’opinion de leur parti avec la vérité : « Mon parti a raison, c’est pour cela que je l’ai choisi, tous les autres ont tort. Luttons pour la vérité. » C’est dans le même esprit que certains Allemands déclaraient, pendant la guerre, que Dieu était de leur côté. […] Qui n’est pas patriote le deviendrait à ce régime. Un journaliste ayant appris qu’en les autos allaient à droite (rechts) écrit, dans le Journal de Philisterburg, qu’en les autos ont le droit (das Recht) d’aller où elles veulent.

Jacques Decour est le pseudonyme de Daniel Decourtemanche, (21.02.1910 – 30.05.1942). Né à Paris, il fut un écrivain, germaniste, enseignant et résistant qui fut fusillé au fort du Mont-Valérien de Suresne.
Après son mariage, en 1929, un premier roman, en 1930, (Le Sage et le Caporal), il est nommé un an, en 1931, assistant de français en Prusse au lycée de Magdebourg dont il tire de son Journal le présent ouvrage. De retour en , il adhère au Parti communiste, milite, nommé à Paris devient rédacteur en chef de la revue Commune (dont le directeur est Louis Aragon). À l’occupation, il entre dans la résistance et crée, notamment La Pensée libre qui fut la plus importante publication clandestine de la zone occupée. Arrêté par la police française, remis aux Allemands, il est fusillé comme otage le 30 mai 1942. (source : Wikipédia.)

La photo de première page reprend Semperoper, contre-jour, prise par Sylvie Savary

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Poncetton François – Les Fantômes d’Ardentes 6d3t6t https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/poncetton-francois-les-fantomes-dardentes/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/poncetton-francois-les-fantomes-dardentes/#respond <![CDATA[fra_r]]> Fri, 25 Apr 2025 14:45:54 +0000 <![CDATA[20e]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Policier-Mystère]]> <![CDATA[Roman]]> <![CDATA[Poncetton François]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48546 <![CDATA[Poncetton François – Les Fantômes d’Ardentes: Le narrateur, médecin parisien est appelé par son confrère et ancien camarade qui réside à Ardentes, un petit village du bord de l’Indre. Il s’adt la compagnie de deux de ses amis, dilettantes aisés, un historien et un peintre. Il vient d’y avoir tentative de meurtre sur le propriétaire]]> <![CDATA[

Poncetton François – Les Fantômes d’Ardentes: Le narrateur, médecin parisien est appelé par son confrère et ancien camarade qui réside à Ardentes, un petit village du bord de l’Indre. Il s’adt la compagnie de deux de ses amis, dilettantes aisés, un historien et un peintre. Il vient d’y avoir tentative de meurtre sur le propriétaire d’un domaine voisin qui en est resté paralysé. Sa femme est devenue délirante et leur fils a été poignardé le jour suivant dans le jardin. Un fantôme blanc a été vu dans les parages et les habitants superstitieux se cloîtrent chez eux. Avec l’aide de la fille de cette famille, et d’un journaliste, le petit groupe va remonter aux sources des événements.

L’intrigue du roman, un peu dans le style d’Agatha Christie, est fort vraisemblable malgré l’apparition de fantômes. L’écriture est déliée, agréable à lire et parsemée de notes humoristiques.

François Poncetton (1877-1950), docteur en médecine, fut aussi journaliste et écrivain.

L’illustration de couverture provient du dessin de Francisco Goya, Disparate de miedo (1816) (Musée du Prado)

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Léo André (Béra Victoire Léodile) – Aline 6v393m Ali https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/leo-andre-bera-victoire-leodile-aline-ali/ https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/leo-andre-bera-victoire-leodile-aline-ali/#respond <![CDATA[fra_r]]> Mon, 21 Apr 2025 05:48:49 +0000 <![CDATA[19e]]> <![CDATA[Femmes]]> <![CDATA[Ils ont écrit sur la Suisse]]> <![CDATA[Littérature française]]> <![CDATA[Roman]]> <![CDATA[Béra Victoire Léodile]]> <![CDATA[Léo André]]> https://ebooks-bnr.sitesdebloques.org/?p=48524 <![CDATA[Léo André (Béra Victoire Léodile) – Aline-Ali : Le livre débute avec la ravissante Aline, jeune fiancée naïve et pleine d’illusions. Le suicide de sa sœur Suzanne, marquise de Chabreuil, lui ouvre les yeux sur la condition de la femme, la domination masculine et l’hypocrisie du mariage. C’est déguisée en Ali qu’elle découvre les hommes]]> <![CDATA[

Léo André (Béra Victoire Léodile) – Aline-Ali : Le livre débute avec la ravissante Aline, jeune fiancée naïve et pleine d’illusions. Le suicide de sa sœur Suzanne, marquise de Chabreuil, lui ouvre les yeux sur la condition de la femme, la domination masculine et l’hypocrisie du mariage. C’est déguisée en Ali qu’elle découvre les hommes et prêche l’émancipation féminine. Ce déguisement lui fait découvrir aussi la distance de mise dans les relations entre les hommes et les femmes. Cette double personnalité n’est pas sans conséquences sur ses émotions.

Ce livre, publié en 1869, démonte le masculin et le féminin aussi comme des rôles sociaux : des constructions psychiques découlant de l’éducation et des conventions sociales. On peut le relire « comme une analyse du fonctionnement de genre » (Primi, 2017) qui anticipe le « on ne naît pas femme, on le devient » de Simone de Beauvoir.
Dans cette optique, Léodile Béra « propose une lutte collective de toutes les femmes contre l’expérience partagée de l’assujettissement et non une hypothétique identité féminine « naturelle » qui serait commune à toutes » (id.), idées qui ne recueillirent à son époque que peu de suffrages.

Victoire Léodile Béra (1824-1900), qui écrit sous le nom d’André Léo (les prénoms de ses deux fils), est une romancière et journaliste française ; elle chemina entre anarchisme et socialisme, fut active dans la Commune de Paris, et fut surtout féministe.
Son Manifeste en faveur des droits des femmes de 1868 est à l’origine de la première vague féministe en .
Elle séjourna à deux reprises en Suisse. Elle vécut d’abord dix ans à Aclens près de Lausanne après le coup d’état de Napoléon III, en 1851, avec le journaliste Grégoire Champseix, son premier mari, condamné et réfugié en Suisse. Elle éleva leurs deux fils jusqu’au décès de Grégoire en 1863.
La seconde fois, en 1871, après avoir échappé aux Journées sanglantes qui mirent fin à la Commune de Paris. Elle la défend dans un discours au 5e congrès de la Ligue de la paix et de la liberté à Lausanne en septembre, (La Guerre sociale publié à Neuchâtel, 1871) tente de ranimer le socialisme français, travaille avec Bakounine. Elle y « épouse librement » le syndicaliste Benoît Malon qu’elle quitte en 1878 puis part pour Formio, en Italie.
[Sources : Primi, Alice. André Léo in Bard, Christine et Chaperon, Sylvie. Dictionnaire des féministes : , XVIIIe – XXIe siècle, Paris : Presses universitaires de , 2017, p. 48 à 50, consulté en ligne, le 20.04.2025 ; Wikipédia, article André Léo.]

Cet ebook est dédié à Christiane Brunner, décédée le 18 avril 2025, qui fut chroniqueuse, féministe, syndicaliste et élue socialiste quelques cent vingt ans après Victoire Léodile Béra. Nous n’oublierons pas Christiane Brunner pour ses nombreuses initiatives dont celle de la première Grève des femmes du 14 juin 1991. Ainsi l’autrice de ces lignes, intervenante lors des débuts de Solidarité femmes en détresse de Genève, se rappelle de son implication pédagogique fort utile auprès des forces de l’ordre et du soutien de cette femme politique courageuse et généreuse.

L’image de première page est la photo d’un Alpenglühn sur le Massif des Diablerets prise Ancha, le 20.03.2014.

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