Zweig Stefan

Zweig Stefan – Les Heures étoilées de l’humanité

Zweig Stefan – Les Heures étoilées de l’humanité: Elle est là, en effet, presque sans défense, à portée d’une main hardie. « L’Imperium byzantinum », l’ancien empire mondial qui s’étendait de la Perse aux Alpes et jusqu’aux déserts de l’Asie, se traverse à présent aisément en trois heures de marche. Tout ce qu’il en reste, c’est une tête sans corps, une métropole sans dépendances et encore l’empereur, le basiléus, n’en possède-t-il plus qu’une partie (l’actuelle Stamboul) tandis que Galata appartient aux Génois et que tout le pays situé derrière les murs de la ville est tombé au pouvoir des Turcs. L’empire du dernier souverain est grand comme un mouchoir ; ce qu’on appelle Byzance n’est plus qu’une gigantesque enceinte entourant des églises, des palais et un amas de maisons. Pillée déjà une fois de fond en comble par les Croisés, décimée par la peste, affaiblie par son éternelle lutte contre les peuples nomades, déchirée par ses querelles théologiques intestines, elle est incapable de puiser en elle-même les forces et le ressort nécessaires pour se défendre contre un ennemi qui l’enserre depuis longtemps dans ses tentacules.

Zweig Stefan – Les Heures étoilées de l’humanité Lire la suite »

Zweig Stefan – Destruction d’un cœur – La Gouvernante – Le Jeu dangereux

Zweig Stefan – Destruction d’un cœur – La Gouvernante – Le Jeu dangereux : «Pour ébranler irrémédiablement un cœur, écrit Stefan Zweig, le Destin n’a pas toujours besoin de prendre un grand élan» et, dans ces trois nouvelles, le cœur et les sentiments sont affectés : celui d’un père qui vit la perte de sa fille car la femme qu’elle devenue l’en a dépossédé, des enfants profondément attachés à leur gouvernante mais leur affection n’est rien face aux codes sociaux ou lorsqu’un maître du jeu en est la victime.

Zweig Stefan – Destruction d’un cœur – La Gouvernante – Le Jeu dangereux Lire la suite »

Stefan Zweig – Magellan

Stefan Zweig – Magellan: À la fin du XVe siècle, le commerce des épices venant des mers de l’Extrême-Orient vaut de l’or. Leur acheminement vers l’Europe est long et périlleux. Le capitaine portugais, Fernand de Magellan (vers 1480-1521), acquiert la certitude qu’il existe une voie plus courte vers ces « Indes Orientales », en naviguant toujours vers l’ouest. Ce que Christophe Colomb n’a pas accompli, il le réalisera pour le compte de la couronne de Castille.

Stefan Zweig – Magellan Lire la suite »

Zweig Stefan – La Confusion des sentiments

Zweig Stefan – La Confusion des sentiments (Verwirrung der Gefühle): Roland D., sexagénaire et universitaire reconnu se souvient. Il avait dix-neuf ans, étudiait l’anglais sans ion. Les loisirs, la belle vie de la jeunesse, là était son plaisir! Mais les études… En punition, son père l’avait envoyé dans une ville de province et dans une «petite» université.
Là, enseigne un professeur de philologie. Il a une ion de sa matière communicative. Roland découvre, avec lui, Shakespeare et la beauté de la langue. Ce professeur se prend d’intérêt pour lui, l’aide, le conseille, l’invite à la maison. Et Roland, âgé, repense ainsi à cet éveil à la connaissance, à l’étude, qui devint sa propre ion. Et aussi à sa rencontre avec cet homme singulier, à cette amitié qui le troubla.

Zweig Stefan – La Confusion des sentiments Lire la suite »

Zweig Stefan – Tolstoï

Zweig Stefan – Tolstoï: Stefan Zweig (1881-1942), à côté de ses nouvelles, pièces de théâtre et autres poésies, a beaucoup écrit de biographies. Ici il relate la vie de cet écrivain, Tolstoï, il analyse sa façon de travailler, de ciseler ses textes jusque dans le moindre détail, de le reprendre et de le corriger, d’accumuler mille petits détails qui lui servent de «matière première» à l’élaboration de son œuvre.

Zweig Stefan – Tolstoï Lire la suite »

Zweig Stefan – Le Monde d’hier

Zweig Stefan – Le Monde d’hier : L’immense chef-d’œuvre de l’écrivain autrichien Stefan Zweig (1881-1942) est à la fois une autobiographie, un livre d’histoire et un testament. L’auteur raconte Vienne et l’Europe d’avant 1914, ses voyages, ses amitiés avec les plus grands écrivains européens. Il jette un regard lucide vers ce monde d’alors, plein d’humanité, de liberté d’idées, de culture et d’optimisme. Au fil de ses rencontres, de ses voyages et du développement de son extraordinaire carrière d’écrivain, Zweig reste cet homme modeste, qui doute de lui et de son talent. Le Monde d’hier témoigne du déclin progressif de la société : la modernité qui avance trop vite, le déni des élites face à la montée du nazisme et de la haine. Les deux guerres mondiales verront l’Europe s’effondrer.

Zweig Stefan – Le Monde d’hier Lire la suite »