Michaëlis Karin – L’Âge dangereux

Michaëlis Karin – L’Âge dangereux: Pour le 8 mars, ce court roman nous donne à voir les réflexions d’une femme qui a atteint la quarantaine. Elle dresse une panoplie de regards sur la vie des femmes, la fidélité conjugale, l’amour, le désir, les apparences dans un livre rédigé sous forme de journal intime et de lettres envoyées à différentes personnes. Elle s’interroge aussi sur son avenir, sur ce qu’elle fera du reste de son existence, et on perçoit, par petites touches, l’ambivalence qu’elle ressent face à la vieillesse, qu’elle redoute, avec la perte de sa capacité à rester séduisante.

Le traducteur écrit dans sa préface : Aucun autre livre « n’a provoqué le puissant remous de curiosité, aucun n’a suscité les polémiques, aucun n’a conquis le succès à l’égal de l’Âge dangereux. » Pourtant aujourd’hui presque personne ne se rappelle de cette autrice et de son regard non conventionnel, humain et souvent critique dans des romans qui eurent notamment pour cadre la puberté ou la ménopause mais qui furent peu traduits en français.

Karin Michaëlis fut une journaliste et romancière danoise qui œuvra aussi dans des activités humanitaires. Ses livres, traduits en plusieurs langues, ont inspiré plusieurs films. « Son activité d’écrivain s’est réalisée dans une production dense (environ soixante-dix titres, tous édités), où la dimension psychologique est riche. […] Dans les années 1930, elle transforma sa maison en asile pour des réfugiés de l’Allemagne nazie… » où elle accueillit notamment Berthold Brecht. [Thomas, Marie-Claude. Lacan, Lecteur de Mélanie Klein, Paris : érès (Psychanalyse et Clinique), 2012, Note sur Karin Michaelis et écrivain danoise, p. 381-384 consultée sur Caïrn info, le 07.03.25.]
Marcel Prévost (1862-1941) a été un écrivain et traducteur français. L’Âge dangereux qu’il traduisit depuis l’édition allemande, fut publié dans la Revue de Paris en trois épisodes du 15 mars 1911 au 15 avril 1911. À notre connaissance, il n’en existe aucune autre traduction.

L’illustration de première page représente un extrait du tableau Strandparti ved Blokhusene (1848) du peintre danois Martinus Rørbye (1803–1848) conservé au musée d’art de Soro, Danemark.

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