
Mason A. E. W. – L’Eau vive: Sylvia, une jeune anglaise rêveuse mène avec sa mère une vie oisive errante, d’hôtel en hôtel et de pays en pays selon les saisons. Sa mère jalouse sa fraicheur et la traite toujours comme une enfant. . À Chamonix, ionnée de montagne, elle engage un guide pour faire de l’alpinisme. Dans un refuge, elle rencontre un compatriote. Hilary Chayne vient de perdre un ami très cher, John Lattery, un alpiniste comme lui. Lors de l’ascension de l’aiguille d’Argentière, la première pour Sylvia, le hasard, un peu aidé par le guide de montagne Michel Revailloud, permet aux deux jeunes gens de se rencontrer et de s’apprécier. Lors de cette belle ascension durant laquelle elle a fait preuve de beaucoup d’aisance et de talent, Sylvia, devant la beauté tranquille du paysage et guidée par le souvenir d’une eau paisible entendue dans son enfance, prend une résolution qui va changer le cours de son existence.
Lassée des déplacements incessants de sa mère, elle décide de partir faire la connaissance de son père. Arrivera-t-elle à trouver le foyer auquel elle aspire? Tentative d’extorsion, rencontre d’un autre alpiniste chevronnés, Sylvia va se retrouver bien occupée! Oubliera-t-elle Chayne? Et lui, pourra-t-il l’aider dans son enquête pour empêcher un drame? L’eau vive des rêves de Sylvia pourra-t-elle enfin se calmer?
Le roman comporte de belles pages sur les montagnes, applicables aussi à la psychologie de certains personnages: «On pouvait les traverser, les escalader, mais elles restaient inconquises, parce qu’elles étaient indifférentes.»
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