Jules Lermina – Le Fils de Monte-Cristo (parties 1-2)

Jules Lermina – Le Fils de Monte-Cristo (parties 1-2): Jules Lermina poursuit avec vivacité les aventures du comte de Monte-Cristo commencées par Alexandre Dumas. La situation ée et présente de nombreux personnages est rappelée en prologue pour qui aurait oublié les événements qui se sont terminés 7 ans plus tôt.
Dans cette première partie de l’ouvrage, l’histoire nous conduit de Paris à Marseille, en Italie lors de la révolte des milanais contre l’envahisseur autrichien, puis dans le désert algérien que la veut pacifier.

Les nouvelles rencontres avec de fortes personnalités, alliés ou ennemis plus ou moins temporaires, permettent d’ouvrir le tiroir du récit de leur vie et de parcourir d’autres parties du monde. Et on a hâte de connaître la suite !

« Non seulement les aventures du roman de Dumas y trouvent des prolongements crédibles, mais Lermina procède à un véritable approfondissement du personnage principal (ce qui est en général le point faible de la plupart des suites, qui ont tendance à ne conserver que les traits superficiels des héros, même quand leurs intrigues sont réussies). […] Soulignons l’habileté avec laquelle Lermina a su utiliser les personnages secondaires du roman de Dumas et les pistes qui y restaient ouvertes, surtout dans le prologue. » S’il a pris connaissance de La Main du défunt, suite apocryphe contre laquelle protesta Alexandre Dumas, l’orientation Lemina est différente, en utilisant les mêmes données de départ, mais en les développant dans le respect de la personnalité des héros bien que le livre reste parfois inspiré de préjugés de son époque. Mais « des éléments importants du Fils de Monte-Cristo, comme le mariage avec Haydée, la naissance d’Espérance qui en résulte, et l’engagement de Monte-Cristo en faveur de la lutte sociale se retrouvent dans d’autres suites apocryphes comme Edmond Dantès, par exemple [ou] celles publiées aux États-Unis. » (www. pastichesdumas. com)

« Après avoir exercé divers métiers et tenté sans succès de se lancer dans les affaires, Jules Lermina, ( 27 mars 1839 – 23 juin 1915) entame une carrière journalistique en 1859 et s’engage du côté des socialistes, ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison et le soutien de Victor Hugo.  Ses premiers romans paraissent sous le pseudonyme de William Cobb. Il laisse une œuvre abondante, qui comprend des romans d’aventures, des romans policiers, des contes inspirés par son intérêt pour les sciences occultes, un dictionnaire biographique et un dictionnaire d’argot » (d’après Wikipédia)

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