Casanova Giacomo Girolamo – Histoire de J. Casanova de Seingalt écrite par lui-même à Dux en Bohème (vol. 4)

Casanova Giacomo Girolamo – Histoire de J. Casanova de Seingalt écrite par lui-même à Dux en Bohème (vol. 4): Le vieux Casanova, retraité et malade, poursuit dans ce quatrième tome le récit de ses aventures réelles ou embellies : revenu de Vienne, Casanova est à Venise et, comme il l’écrit, il est «retourné à ses anciennes habitudes». Entré dans la trentaine il est toujours amoureux de C. C. que son père a mis dans un couvent à Merano mais ne tarde pas à tomber amoureux d’une autre religieuse, M. M. Comment leur permettre des fugues hors du couvent dans un « casin », les complicités, complaisances, partages et rebondissements qui s’ensuivent nous sont décrites dans le début de ce volume.

Mais Casanova joue beaucoup – et perd – avec et malgré les aides de M. M.  Il est pris dans des intrigues et des vengeances qui attirent l’attention de l’Inquisition. Un matin, il est arrêté chez lui et transféré dans la célèbre prison des Plombs, nommée ainsi parce que située sous des toits faits de plaques de plomb. La chaleur peut être étouffante dans les cellules mais Casanova s’affaire à préparer son évasion malgré ou avec les divers détenus avec lesquels il partage sa cellule.  Fuir par les toits, mais l’aventure est risquée ! Et comment neutraliser les espions qu’on lui attribue ? Trouvera-t-il de l’aide ?

Comme pour les tomes précédents, la question se pose : nous fallait-il publier ce qui est parfois révoltant et difficile à lire? Oui, car c’est une œuvre majeure de la littérature. Comme l’écrit Blaise Cendrars ces mémoires sont une «véritable encyclopédie du 18e siècle» car sans regrets, ni conscience, ce récit relate la vie de Casanova «telle qu’elle fut: ionnée, dangereuse, avec des périodes de gueie, outrancière, amusante, vulgaire, insolente, effrontée, friponne, mais toujours pleine de ressort et d’imprévu» considère Stefan Zweig. Car ce n’est pas en taisant les aspects sombres du patriarcat qu’il disparaîtra. Il vaut mieux mettre à disposition la culture afin que toutes et tous en aient une connaissance informée. L’apologie, pas plus que la censure, ne sont notre propos. (source de cette présentation: Wikipédia, Aurélie Dépraz, 30.11.2021)

Illustration de première page : version colorisée d’une gravure de Trichon, artiste inconnu, représentant Casanova s’échappant des Plombs en 1756 et prenant une gondole in Decembre Joseph & Allonier Edmond. Dictionnaire populaire illustré , Paris : Imprimerie parisienne-Dupray de la Mahérie, 1864.

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